Chaque samedi, nous analysons la réputation en ligne de l’invité du « Face et Profil » de La Libre Belgique.
Le 21 mars 2015, il s’agissait d’Elizabeth Holmes, fondatrice de Theranos, propulsée plus jeune milliardaire de la planète.
SANG A L’HEURE
A 31 ans, Elizabeth Holmes, self-made-woman, devient la plus jeune milliardaire de la planète. Brillante, ambitieuse, battante, une image d’actrice et une success story à l’américaine. Côté coulisses, c’est moins rose. Des employés se plaignent sur Internet de sa propension à contrôler chaque détail, de la culture des semaines de 60 heures, de l’absence de valorisation. La réputation d’une entreprise passe aussi par l’interne. Côté communication, zéro pointé sur les réseaux sociaux à l’image de son compte Twitter : 1869 abonnés… et aucun tweet. Pas dans l’esprit startup.
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Bonjour,
et qu’est-ce que ça peut faire qu’elle ne tweete pas. Avec un milliard, j’aurais clairement autre chose à faire… et peut-être qu’elle l’a eu parce qu’elle évite de perdre du temps.
Oui, on peut vivre sans Twitter 🙂 Mais les créateurs de startup, surtout de la génération d’Elisabeth, ont l’habitude de créer des liens directs avec leurs clients, les journalistes, les observateurs. Ça leur permet d’être à l’écoute de leur environnement, de donner un visage à leur entreprise et d’être très accessibles. Pour eux, Twitter est un outil de communication et un outil d’aide à la décision, donc un gain de temps… surtout quand une équipe les aide à gérer leur compte.