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Aujourd’hui, nombre de transactions se font par Internet : achats d’articles, opérations bancaires, échanges avec des organismes officiels, réservations de vacances ou spectacles, etc. Les occasions se multiplient de laisser sur la toile des données personnelles. Adresse, photos, vidéos risquent d’être plus facilement accessibles. A tous. Des escrocs profitent de ce potentiel à l’insu d’un internaute ignorant du risque.

Des techniques en trompe-l’oeil

Une technique bien connue pour se procurer de telles données est celle du phishing. Elle consiste pour l’escroc à se faire passer pour une institution de confiance par le truchement de sites web « copies (quasi) conformes ». Il récupère ainsi aisément les coordonnées et autres mots de passe qu’il convoite. Une autre technique est de se créer un faux compte afin de s’introduire dans les réseaux sociaux des personnes ou entreprises visées, voire d’endosser leur identité numérique. Les risques pour le « particulier usurpé » sont par exemple de se voir facturer l’achat d’articles dont il ne verra jamais la couleur, d’être victime d’intimidation via Internet, de diffamation sur des forums, de menaces par mail, etc. ce qui peut bien entendu être préjudiciable pour leur réputation. L’image de l’entreprise pourrait être écornée tandis que l’usurpateur gère désormais une partie de sa communication en ligne. Evoquons aussi le risque de se voir voler un nom de domaine avant même d’avoir pu le déposer, tandis qu’une page Facebook, qu’un compte Twitter ou LinkedIn est ouvert en leur nom propre.

Un délit en France

En France existe le délit d’usurpation d’identité numérique qui comprend deux caractéristiques :
  • L’élément matériel de l’infraction: l’utilisation de l’identité d’un tiers ou de données de toute nature permettant de l’identifier sur un réseau de communication électronique.
  • L’élément intentionnel de l’infraction: cette utilisation doit être faite dans le but de troubler la tranquillité d’un tiers ou en vue de porter atteinte à son honneur et à sa réputation.
En Belgique, c’est la législation sur le harcèlement ou la criminalité informatique qui est utilisée et qui jusqu’à présent semble efficace.

Alors, que faire pour se prémunir de ce risque ?

Certainement en prêtant attention aux données personnelles que l’on laisse derrière soi sur la toile. En se méfiant de demandes par mail émanant apparemment de sites officiels et en n’hésitant pas à les contacter pour vérifier la réalité de la démarche. En utilisant des mots de passe combinant chiffres et lettres et les changer régulièrement. Entre autres.
SOURCES :La création d’un délit d’usurpation d’identité numérique (droit-technologie.org)« Les réseaux sociaux ne sont pas un défouloir où on peut faire n’importe quoi » (levif.be)
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